Méditation et sciences cognitives

méditation et science cognitive

La méditation améliore le fonctionnement psychique et la santé, à condition d’une pratique régulière.

C’est également une méthode pour trouver le calme intérieur, maîtriser ses émotions, ou simplement réussir à s’endormir…

La pratique de la méditation

pratique quotidienne de la méditation

Il existe de nombreuses façons de se détendre. Par exemple, on peut exercer une activité sportive, à condition d’avoir le temps et une condition physique qui l’autorise.

Certains boivent de l’alcool, s’alimentent sans modération. Mais sur le long terme, la surconsommation peut s’avérer problématique…

Au même titre que le sport, la relaxation régule les désordres émotionnels, favorise la paix intérieure et le détachement.

Il existe différentes techniques basées sur le contrôle de l’esprit et des perceptions sensorielles. Toutefois, la recommandation la plus simple pour commencer est de s’exercer à se concentrer.

Après s’être placé dans une position agréable, si possible dans un endroit calme, méditer consiste à apprendre à ne penser à rien. Il faut chasser toutes les pensées, ignorer les sollicitations extérieures.

Paradoxalement, il est plus facile de ne penser à rien lorsqu’on se centre sur sa respiration. De plus, certaines personnes méditent en fermant les yeux. Pour ma part, je trouve que polariser son regard sur un objet aide beaucoup. Peu à peu, les idées ralentissent, la pensée se déplace sur les perceptions corporelles.

Un autre conseil essentiel est de se montrer tolérant dans sa pratique. Ne penser à rien n’est pas facile, surtout lorsqu’on est assaillis de choses à faire, de sollicitations et d’applications mobiles…

Mais c’est justement tout l’intérêt de la méditation de parvenir progressivement à se libérer de ces contraintes matérielles, d’écarter les mots et de se réapproprier un langage corporel.

De nombreux yogis disent que quelques minutes quotidiennes sont suffisantes. D’ailleurs, avec l’habitude de pratiquer, il arrive ensuite que l’on parvienne à faire des « micro méditation » au cours de la journée.

Voici en conclusion quelques articles scientifiques traitant de la méditation

Les preuves scientifiques de l’efficacité de la méditation

De nombreuses études sur la pleine conscience sont en cours. A ce titre, il faut tout de même commencer par dire qu’il ne s’agit pas d’un remède miracle. Les bénéfices espérés ne s’appliquent pas à toutes les pathologies et pour tout le monde.

Selon certains auteurs, son efficacité n’est pas encore démontrée. On parlera plutôt d’un effet modéré que d’une réelle panacée.

Il est important de préciser une fois de plus que la pratique doit être quotidienne. De plus, elle doit également s’inscrire sur le long terme.

Les techniques d’exploration du cerveau par imagerie ont mis en évidence un fonctionnement atypique de la pensée chez les personnes expertes.

De façon très schématique, ces personnes développent une hypersensibilité  aux déclencheurs externes stressants, mais elles parviennent ensuite à se calmer beaucoup plus rapidement. Il y a donc un pic d’activité cérébrale, suivi d’un retour à un seuil très bas.

D’autres pistes de recherches concernent la diminution de la douleur chronique, du processus inflammatoire des maladies telles que l’arthrose.

Par exemple, des travaux en génétique ont démontré qu’une pratique intensive modifie l’empreinte des marqueurs impliqués dans la capacité de résistance corporelle. La méditation pourrait donc améliorer le fonctionnement du système immunitaire. Elle agirait ainsi comme un antioxydant.

Enfin, pour Francisco Varela, un des chercheurs pionniers à s’intéresser à la méditation, cette discipline ancienne peut apporter un éclairage novateur à la science.

L’auteur compare la philosophie bouddhiste et les sciences cognitives. L’une est millénaire alors que l’autre est en cours de développement. Il tente ainsi de trouver des points de similitude, des différences.

Cette approche l’a par exemple conduit à explorer le bien fondé du concept de permanence du « moi », très important dans la démarche thérapeutique actuelle.

On peut simplifier les choses en disant que le moi, c’est cette chose qui nous dit ce que l’on est et comment interagir avec notre environnement.

Le moi nous permet de savoir que nous somme toujours la même personne. Mais il est peut être aussi ce qui freine nos ambitions, qui nous met parfois des battons dans les roues…

Le Qi Gong, une méthode de respiration corporelle

preuves scientifique de l'efficacité de la méditation

Au même titre que la méditation, le Qi Gong est une gymnastique douce issue de la médecine chinoise.

Sa pratique quotidienne favorise l’équilibre psychique et corporel.

Comme pour la méditation, le Gi Gong se centre sur la respiration. Cette dernière est coordonnée à des gestes lents.

Par exemple, voici une routine énergétique à exercer au calme :

Christel del Pino

Mais vous trouverez sur youtube d’autres vidéos de cette praticienne, tout aussi intéressantes.